Gel 2022: l’aléa de trop ?

L’assurance paramétrique, l'option indispensable

Début avril, la France a fait face à une nouvelle vague de gel printanier, avec des températures minimales jamais vues depuis 1947 (année de mise en place de l’indice de référence).

On note de biens tristes records en ce 4 avril dernier :

  • Mourmelon (Marne) : -9,3 °C (ancien record -9,0 °C le 14/04/2019) ;
  • Clamecy (Nièvre) : -4,9 °C (ancien record -4,5 °C le 06/04/2021) ;
  • Cognac (Charente) : -4,4 °C (ancien record -2,9 °C le 05/04/1975) ;
  • Auch (Gers) : -4,4 °C (ancien record -3,7 °C le 07/04/2021) ;

Auquel vient s’ajouter une douceur des mois de février et de mars qui a permis un débourrement précoce des bourgeons des arbres fruitiers et de la vigne : + 1,2°C par rapport aux normales de saison.

Des moyens de lutte coûteux et difficiles à mettre en place (l’aspersion, le chauffage, le brassage d’air).

Enfin, une accumulation depuis 2017 « d’années particulières » généralisées où les arboriculteurs et viticulteurs essuient un dérèglement climatique quasi systématique : 3 années gélives (2017, 2021, 2022), prolifération du mildiou dans les vignes due à un excès d’eau (2018, 2021) et une année de sécheresse (2019).

On parle d’une perte de production des fruits de moitié depuis 2017. Un chiffre affolant au moment d’un discours sur le renforcement de la souveraineté alimentaire européenne et nationale.

L’assurance aléas climatique subventionnée se basant sur l’historique de production des 3 ou des 5 dernières années, ne permet plus de continuer. Coup de grâce pour certains agriculteurs.

Il est temps de révolutionner le monde agricole et d’ouvrir la porte à des nouveaux moyens de pérenniser son exploitation.

APAM : propose d’ores et déjà des solutions alternatives aux assurances subventionnées pour vos récoltes.

C’est l’assurance paramétrique, qui permet à l’agriculteur d’externaliser son risque. En étant acteur de son contrat avec une liberté du capital assuré, des parcelles souhaitées, de l’indicateur de référence, du taux de franchise, du seuil de déclenchement – il sait à l’avance la couverture de son risque et le montant de l’indemnité.

En seulement quelques jours, l’agriculteur perçoit l’indemnité en cas de survenance sans passage d’expert. Cela peut ainsi permettre aux exploitants de rebondir l’année même de l’aléa.

Cette solution novatrice mérite d’être réfléchie pour pérenniser votre exploitation, contactez nous pour un devis gratuit.

Victoire Bénard – Directrice Générale et Associée
Capture gel